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Lexique

Petit lexique des termes techniques utilisés dans notre programme

Agence de Développement Local
L'ADL remplit les missions suivantes :
  • Réunir l'ensemble des acteurs locaux dans un partenariat de développement local
  • Initier et animer ce partenariat (public, privé et associatif)
  • Identifier les besoins et les potentialités locales
  • Déterminer un plan d'action (objectifs prioritaires et mise en œuvre)
  • Utiliser prioritairement les ressources et les savoir-faire locaux
  • Participer au réseau des ADL (échanges de bonnes pratiques)
  • Articuler le développement local avec les outils de développement provinciaux, régionaux, fédéraux et européens
Entreprise, indépendant, commerçant, porteur de projet, particulier désireux de se développer, créer une nouvelle activité, ou simplement être informé peuvent bénéficier des services de l'ADL pour :
  • préciser leur projet
  • les situer et les guider vers les services compétents
  • trouver des aides via la Région wallonne
  • promouvoir leur activité sur l'entité
  • examiner les possibilités de financement et/ou de développement de leur projet

Hall-relais
Les halls relais sont des bâtiments destinés à accueillir de jeunes entreprises durant la période nécessaire au lancement et à la croissance de leurs activités.

Buanderie sociale
Il s'agit d'un lavoir permet aux personnes en difficulté de faire une lessive de manière peu coûteuse.

Ressourcerie
Le concept de ressourcerie se définit comme une activité économique créatrice d’emplois et porteuse de valeur ajoutée, dont la priorité est la valorisation maximale de produits en fin de vie, notamment via la réutilisation. Elle le fait de façon intégrée –de la collecte à la vente de seconde main– par la mise en commun des compétences professionnelles de différents acteurs locaux de l’économie sociale et du monde culturel. Travail du bois, travail du fer, réparation de matériel électrique et électronique, relookage et design,… la liste n’est pas exhaustive. La notion de ressourcerie répond à deux enjeux majeurs de l’économie sociale : sa professionnalisation et la rémunération de ses activités. Elle s’adresse particulièrement aux pouvoirs publics en charge de la propreté : communes et intercommunales, qui disposent alors d’un outil complémentaire pour favoriser la réutilisation d’un pourcentage des déchets multi-matières, dits "encombrants".

Groupement d'Achat Commun ou solidaire
Un groupe d’achat solidaire, c’est :
  • Un groupe de personnes qui se rassemblent pour s'approvisionner en produits écologiques de qualité directement chez des producteurs locaux (circuit court). Il s’agit d’une alternative concrète à la grande distribution, visant à soutenir l’agriculture paysanne
  • Un fonctionnement autogéré par les membres
  • Une relation directe, de confiance, humaine avec des producteurs locaux vis à vis desquels chaque membre s’engage formellement, par le biais d’un contrat. Il est aussi possible d’acquérir des produits complémentaires en dehors de cette relation contractuelle de base, en accord avec les producteurs concernés
Le groupe d'achats organise périodiquement l'achat en gros de produits, principalement alimentaires, et les répartit entre ses membres, de dix à trente, parfois plus. L'activité repose sur le bénévolat et poursuit des buts non commerciaux: rendre accessible la nourriture de qualité, soutenir les producteurs de cette nourriture, nouer des liens ville-campagne…

Plan Intercommunal de Mobilité
Le Plan communal de Mobilité (PCM) est un document de planification de la mobilité à l'échelle d'une commune.
Il poursuit des objectifs d'amélioration de l'accessibilité et de la mobilité, de la sécurité routière et du cadre de vie sur le territoire concerné.
En matière d’accessibilité et de mobilité, il s'agit :
  • d’organiser un système de déplacements cohérent pour les personnes et les marchandises dans la commune; il doit être multimodal, hiérarchisé et correctement signalé
  • d’offrir une réponse en terme d’accessibilité aux pôles d'activité principaux, pour tous, notamment pour les personnes à mobilité réduite
  • de favoriser la marche à pied, le vélo et les transports collectifs, d’encourager l’intermodalité et un usage plus rationnel de l’automobile
  • de contribuer à localiser au mieux les lieux de vie et d'activités, en favorisant la mixité des fonctions

En matière de sécurité routière, le PCM a pour objectif de réduire le nombre et la gravité des accidents de la route.
En matière de qualité du cadre de vie, les objectifs sont :
  • d’améliorer la convivialité des espaces publics et d'y favoriser le développement d'activités dites "de séjour" (vie locale)
  • de diminuer les nuisances environnementales (bruit, pollution atmosphérique, …)

Le PCM se découpe en 3 phases comprenant l'établissement d'un diagnostic de la situation existante, la définition d'objectifs et l'établissement de propositions concrètes pour l'amélioration de la mobilité.
Il permet de doter la commune d'une vision prospective de sa mobilité à court et moyen terme.
Le PCM constitue également un cadre et une dynamique d’information, de sensibilisation, de concertation et de coordination des acteurs locaux.
Le Plan intercommunal de Mobilité (PICM) concerne l'amélioration de la mobilité au sein de plusieurs communes voisines.
PICM de Bertrix, Herbeumont et Paliseul : résumé + détail.


Commission Locale de Développement Rural

La Commission locale de développement rural est le lieu de l’expression citoyenne. 

Cette commission est constituée pour toute la durée de l’opération de développement rural. Cela implique qu’elle remplit son rôle aussi bien pendant la phase de réflexion et d’élaboration du programme que par la suite, pendant la durée de mise en œuvre des projets et des actions.

Sa composition reflète la population : la CLDR de Paliseul a été instaurée le 10 septembre 2008.
La CLDR a plusieurs missions :

L’élaboration du Programme communal de développement rural (PCDR)
Les membres de la CLDR participent à la production du programme communal de développement rural. Ils travaillent ainsi à l’approfondissement des enjeux et à l’élaboration d’un diagnostic partagé. Ils participer à la construction de la stratégie ainsi qu’à la détermination des projets et des actions à réaliser.

Le suivi de la mise en œuvre des projets et des actions du PCDR
Une mission importante est de suivre la réalisation des projets et des actions en veillant à ce qu’ils correspondent aux aspirations des citoyens. Les membres de la CLDR seront amenés à accompagner l'exécution des projet et actions, à affiner les projets à venir en précisant la manière concrète de les mener. Les membres peuvent également lancer de nouveaux groupes de travail afin d’affiner les attentes de la population.

La diffusion de l’information
En tant que relais auprès de la population, la tâche d’un membre de la commission est d’assurer la circulation de l’information qui concerne l’opération de développement rural. Il s’agit ainsi :
- d’assurer une bonne communication de l’état d’avancement des débats et des réflexions menées lors des rencontres citoyennes (groupes de travail) et des réunions de la CLDR
- de transmettre des informations concernant l’avancée des projets
- de relayer les remarques, commentaires et propositions des citoyens à la CLDR
Cette mission est importante car elle permet de maintenir un contact permanent et essentiel avec la population afin, d’une part, d’alimenter leur mobilisation et leur contribution et d’autre part, de veiller à l’adéquation entre les projets et les besoins collectifs formulés.

La suggestion d’avis et de conseil
Les avis que les membres de la CLDR formulent sont importants et ils conditionneront les décisions concernant l’avenir de la commune et de ses habitants. Il ne faut  donc pas hésiter à prendre la parole et à exprimer ses idées et celles de la population.

En résumé, les missions de la CLDR sont :
- Participer à l’élaboration du programme communal de développement rural et à sa mise en œuvre
- Informer la population de l’avancement des projets et des actions, ainsi que des activités et des résultats des débats de la CLDR
- Consulter les habitants en veillant à l’adéquation entre les projets et les besoins réels des habitants
- Mettre en place des groupes de travail chargés d’approfondir une problématique, de proposer des solutions à un problème, de suivre des projets (NB : ces groupes sont ouverts à toutes personne intéressée non-membre de la CLDR)

Programme Communal de Développement Rural
Il s’agit d’un document important né suite à une opération de développement rural (ODR) menée au sein de la commune; il est élaboré dans le cadre de la CLDR.
Une opération de développement rural consiste en un ensemble coordonné d’actions de développement, d’aménagement et de réaménagement entreprises ou conduite en milieu rural par une commune, dans le but de sa revitalisation et de sa restauration, dans le respect de ses caractères propres et de manière à améliorer les conditions de vie de ses habitants au point de vue économique, social et culturel.
Le PCDR de Paliseul a été approuvé le 13 janvier 2010.  Le premier projet initié est la réhabilitation de l'ancien presbytère de Framont en maison de village.
La convention a été approuvée par la RW puis approuvée à l'unanimité par le conseil communale en séance du 14 novembre 2011, pour un montant de 634.700 € (subsidié à raison de 507.760 €, soit une part communale de 126.940 €). Pour mémoire, 439.573,27 € ont été investis dans la salle de village de Paliseul (salle Sauvian).
D'autres projets suivront.

Réseau de chaleur
Un réseau de chaleur consiste à alimenter un ensemble de bâtiments en énergie thermique –de chauffage, d’eau chaude sanitaire (ECS) et/ou de processus– à partir d’une chaufferie centralisée. Le réseau véhicule la chaleur tandis que le vecteur énergétique, quel qu’il soit (charbon, gaz, mazout ou biomasse…) reste "cantonné" à la chaufferie centralisée.
Le réseau de chaleur fonctionne généralement en circuit fermé, avec une ou plusieurs branches de distribution.
Le réseau de chaleur envisagé dans le cadre du PCDR de Paliseul est destiné à réduire les frais de chauffage des bâtiments administratifs; néanmoins, les particuliers situés sur le parcours du réseau de chaleur auront la possibilité de s'y connecter (modalités techniques et financières à définir) car cela n'augmente pratiquement pas le montant de l'investissement initial mais peut éventuellement en améliorer la rentabilité.

La commune de Beckerich (G-D. de Luxembourg) a implanté un réseau de chaleur très ambitieux (24 Km) mais néanmoins très réussi > plus d'infos

Parc et jardin au naturel
Selon la Société nationale d’horticulture de France, jardiner de manière écoresponsable, c'est accepter de négocier avec les forces de la nature plutôt que la contraindre, en recherchant un équilibre entre différentes formes de vie au jardin, sans viser à tout prix la perfection.

Principes
Un jardin conçut de manière durable et responsable n'est pas forcément rustique ou sauvage. Il peut au contraire prendre des lignes élégantes et modernes. La seule constante reste les choix stratégiques à faire :
  • des végétaux sélectionnés pour leur capacités naturelles de résistance et d'adaptation au milieu (climat, sol, besoins en eau ...) Ils ne seront pas forcément endémiques, pourvu qu'ils soient adaptés
  • pour le respect de la biodiversité, des haies libres ou mélangées remplacent les haies monoespèciques
  • un équilibre doit s'installer entre les éléments qui composent le jardin : par le principe d'autorégulation, un jardin équilibré est beaucoup plus résistant aux maladies et ravageurs car les ennemis naturels y sont présents
  • des matériaux bruts d'origine locale ou régionale (bois, pierre naturelle...)
  • des techniques de soutènement sans béton : gabions et murets en pierres sèches
En pratique
Que votre jardin soit conçu ou non de manière écoresponsable, vous pouvez décider d'appliquer une gestion différenciée pour son entretien. Des gestes simples, plein de bon sens, peuvent être appliqués :
  • Une tonte de pelouse écologique et silencieuse
  • Une taille douce et raisonnée des arbustes, haies et petits arbres
  • Des solutions alternatives pour le désherbage des massifs et des allées
  • La mise en place de paillage, pour des économies d'eau
  • Une lutte biologique, par les insectes auxiliaires, les phéromones et les plantes amies ...

Quartier vert
Un quartier vert se définit comme un secteur qui bénéficie d’aménagements spécifiques propres à favoriser des comportements plus urbains. Ces aménagements sont essentiellement, mais pas seulement, fondés sur la limitation de la vitesse à 30 km/heure (zones 30), et le détournement de la circulation de transit. Par comparaison avec le "quartier tranquille", la réalisation d’un "quartier vert" doit répondre à quatre objectifs supplémentaires :
  • Le traitement de la circulation en transit
    La création des "zones 30" permet d’orienter la circulation de transit qui emprunte des voies à caractère résidentiel ou commercial (dits itinéraires "malins") vers la voie d’intérêt général où la vitesse est limitée à 50 km/heure.
  • La mise en relation des quartiers
    Les "zones 30" sont reliées entre elles par des itinéraires qui favorisent les déplacements à pied ou à vélo.
  • La végétalisation du quartier
    Ces modifications de voirie donnent l’occasion d’améliorer l’aspect visuel du quartier par des plantations d’arbres, des aménagements de placettes...
  • La recherche des lieux de vie
    C’est également l’opportunité de préserver ou de créer des lieux de vie propices à toutes sortes d’animations, afin que la vie locale se réapproprie l’espace public...
Concrètement, un "quartier vert" signifie donc :
  • Détourner les circulations de transit vers les voies périphériques dites d’ "intérêt général"
  • Favoriser les déplacements à pied ("voies piétonnes") et à vélo ("pistes cyclables")
  • Planter des arbres, aménager des placettes
  • S’assurer que la vie locale puisse reprendre possession des espaces publics qui doivent redevenir des lieux d’animation


Eco-quartier
Un éco-quartier se caractérise par 3 critères essentiels :
  • dans un éco-quartier, les différents enjeux environnementaux sont conciliés de manière à réduire l’impact du bâti sur la nature
  • dans un éco-quartier, les habitants sont impliqués dès la conception du projet. La concertation est au cœur du processus, fidèle en cela aux principes de développement durable
  • dans un éco-quartier, l’équilibre du projet repose sur la mixité socio-économique, culturelle et générationnelle